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Le secret de confession, loi divine ou loi humaine ?

Sur le site du journal La Croix du 22 novembre 2021, Jean-Eudes Fresneau, prêtre du diocèse de Vannes, conteste l’affirmation du St-Siège selon laquelle « le secret inviolable de la Confession provient directement du droit divin révélé » . Il affirme au contraire que l’Église a le droit de modifier sa discipline sur le sujet. Ce secret n’est en effet pas déclaré par l’Église comme faisant partie des quatre éléments nécessaires, indispensables et structurant du sacrement (contrition, confession, satisfaction et absolution).
Et l’auteur de l’article de conclure : « Il n’est absolument plus possible pour l’Église de se faire objectivement la complice des crimes en les cachant sous une fausse miséricorde. »
Il nous faut donc nous interroger : l’obligation qu’a le confesseur de garder le secret le plus strict sur les péchés entendus en confession, relève-t-elle seulement d’une loi ecclésiastique, ou bien a-t-elle Dieu pour auteur ? Dans le premier cas, le pape pourrait la modifier. Dans le second, le pape n’aurait pas de pouvoir sur elle car, comme le dit saint Thomas :« Le pape n’a pas le pouvoir de dispenser de la loi divine » .